Par la suite, en 1898, il parut sur cette question un nouveau travail, dû au Professeur Roberts-Austen, communiqué au congrès de l’Iron and steel Institute à Stockholm en août. (The action of the projectile and of the explosives on the tubes steel guns. Journal of the Iron and Steel Institute 1898, t. II, p. 233). Dans la discussion qui suivit plusieurs savants prirent la parole : Snelus, le Professeur Arnold, Nordenfeld, le Professeur Howe, Bauerman, Crossland, Windsor Richard et E. P. Martin, président du congrès. Mais dans ce mémoire, toute l’attention de l’auteur était concentrée sur les phénomènes thermochimiques, mécaniques et structuraux, sans se porter eu aucune façon sur les phénomènes physico-géométriques, qui jouent le rôle principal dans la question. Il n’y a donc pas à s’étonner qu’elle restat, cette fois encore, tout à fait irrésolue. Entre autres l’auteur indique qu’il demanda conseil à Osmond, lequel trouva pour le moins imprudent (unwise) de se prononcer alors (1898) sur cette importante question.

Il va de soi que la publication de ce mémoire ne pouvait provoquer le moindre changement dans mon cours à l’Académie d’artillerie, rédigé déjà depuis 1889.